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Description

Lutter contre le changement climatique, préserver la biodiversité, produire proprement de l'énergie, gérer de manière durable les ressources naturelles... autant de défis urgents qu'il nous faut relever dans le cadre de l'Agenda 2030 des Nations Unies !

Mais contrairement à ce que l'on peut penser, ce n'est pas que l'affaire de quelques secteurs d'activité qui seraient plus concernés que les autres par ces enjeux. Tous les secteurs professionnels et tous les métiers sont impactés et ont un rôle à jouer dans la Transition écologique. C'est même une condition pour y parvenir !

Les métiers de la Transition écologique connaissent l'une des plus fortes dynamiques du marché. Cette création d'emploi se fait dans des domaines aussi variés que le bâtiment, le transport, la ville, l'économie circulaire, l'éducation, l'industrie, la finance, etc. Aussi, quel que soit votre cursus, des voies de formation existent pour aller vers ces métiers porteurs de sens ! Choisir un métier de la Transition écologique, c'est aussi s'engager !

État
  • Labellisé
Langues
  • Français
Licence Creative Commons
  • Pas d'utilisation commerciale
  • Pas de modification
  • Paternité
Nature pédagogique
  • Cours
Niveau
  • Bac
Types
  • Parcours thématique
Mots-clés
écoquartiertransition écologiqueforêtinformation environnementaleéco-conceptioncommunicationagriculturetransition bas carbonefinanceprotectiongestion du territoirevignemétierstravailemploicompétencesgestion des déchetsperformance énergétique
Les secteurs d'activité fortement impactés par la Transition écologique (26 vidéos)
Les secteurs d'activité fortement impactés par la Transition…
  • Le métier d'architecte
  • Le métier de chargé/e de mission Énergie et Climat
  • Le métier de responsable de Bâtiment durable
  • Le métier de consultant/e "GPE"
  • Le métier de consultant/e Bâtiment durable et numérique
  • Le métier de responsable recherche et expertise dans une entreprise d'habitat social responsable
  • Le métier de directeur/rice de bureau d'étude
  • Le métier d'instructeur/rice en autorisations d'urbanisme
  • Le métier de chef/fe d'unité territoriale des espaces verts
  • Le métier de directeur/rice de projet habitat et aménagement
  • Le métier de responsable projet innovation durable
  • Le métier de conseiller/ère animateur/rice en viticulture
  • Le métier de maraîcher/ère
  • Le métier de chargé/e de mission agriculture au sein d'un Parc naturel régional
  • Le métier de chargé/e de mission rénovation d'une châtaigneraie
  • Le métier de directeur/rice d'un Centre de développement agroalimentaire
  • Le métier de chargé/e de mission au sein d'une Chambre d'agriculture
  • Le métier de chargé/e de mission mobilité durable
  • Le métier de responsable logistique
  • Le métier d'animateur/rice nature
  • Le métier de chargé/e de communication au sein du Centre de développement des Eco-entreprises
  • Le métier d'analyste en Investissement socialement responsable
  • Le métier de gérant/e d'un magasin Bio
  • Le métier de fondateur/rice d'un restaurant engagé
  • Le métier de responsable de projet d'une marque - métier de l'économie circulaire
  • Le métier de direction du développement durable et de l'innovation dans une grande entreprise
  • Le métier de responsable de la gestion des connaissances
  • Le métier de juriste en droit de l'environnement
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Les métiers de l’éducation : animateur·rice nature

Julien Roi, animateur nature au sein de la Réserve naturelle de l'étang de la Mazière (Lot-et-Garonne)

En quoi consiste votre métier ?

Je suis animateur nature dans la réserve naturelle de l’étang de la Mazière, à côté de Tonneins, sur le Lot-et-Garonne. J’exerce ce métier depuis plus de 15 ans, ici à la réserve. J’interviens dans les classes et en nature pour faire découvrir la nature et le milieu naturel de manière générale. Cela peut passer par des animations sur la faune et la flore, sur des concepts, c'est-à-dire le développement durable, l’écologie participative, etc., et aussi sur la découverte de la faune et de la flore, ici, à la réserve naturelle, par le biais de sorties naturalistes, avec tout type de public : de la maternelle jusqu’aux adultes, en passant par des adultes handicapés de foyer ou des jeunes d’IME et d’IMP, qui sont des instituts médicoéducatifs. J’ai un panel large de public à accueillir. Je participe aussi à la gestion de la réserve, que ce soit sur la rénovation de huttes d’observation ou à des activités comme le baguage des oiseaux migrateurs.

Quelles sont vos conditions de travail ?

Dans le cadre du métier d’animateur nature, on est amené à faire tout un tas de choses. Il faut être assez polyvalent. Ça commence par une phase préparatoire au bureau. On va préparer ces animations pour sensibiliser, de la meilleure des façons, son public. Quand ce sont des maternelles, on va plutôt fabriquer des outils pédagogiques adaptés. Quand c’est avec des adultes, on va plutôt faire une visite de la réserve adaptée au type de public qu'on peut avoir. Mon travail consiste aussi à organiser des séjours partout en France sur la découverte de la nature, et aussi des interventions en classe ou dans les établissements dans le cadre de projets pédagogiques à l’année avec les scolaires ou alors dans le cadre de formation pour adultes, notamment sur le thème des nichoirs, des mangeoires, des refuges à insectes, des aménagements pour la faune de manière générale.

Quelles sont les compétences nécessaires ?

Dans le cadre de mon métier, au niveau des compétences, il existe un maître-mot qui me sert de fil conducteur depuis toujours, c’est l’adaptabilité, c’est-à-dire s’adapter à son type de public, s’adapter au site sur lequel on va faire l’animation, le sécuriser, savoir s’adapter. Quand on doit réaliser une brochure, il faut savoir faire un peu d’infographie. Il faut savoir évidemment pas mal de choses sur la nature, que ce soit la faune, la flore, avoir des connaissances naturalistes. C’est être en empathie avec son public. Il faut le connaître, c’està-dire avoir un minimum de pédagogie avec les maternelles, les primaires qui demandent une pédagogie particulière différente de celle qu’on peut avoir avec les adultes ou avec les adultes handicapés. C’est cette polyvalence qui m’intéresse et qui conditionne mes journées de travail.

Quelle formation avez-vous suivie ? Que conseillez-vous à celles et ceux qui voudraient se former à ce métier ?

Pour devenir animateur nature, j’ai effectué un BTS Gestion et protection de la nature qui a duré deux ans en Aveyron. Ça m’a permis, directement après, de faire ce métier. Il faut savoir quand même qu’il y a une contrepartie, c’est qu’il faut être prêt à bouger géographiquement parlant. En France, les places sont assez chères. Il n’y a pas du boulot d’animateur nature partout. Il faut être prêt à se délocaliser.

Qu’est-ce qui fait l’intérêt de votre travail ?

J’adore mon métier d’animateur nature parce qu’il me permet d’être au contact de la nature très régulièrement, notamment en réserve naturelle où on peut faire pas mal d’observations tout au long de l’année, même si on encadre les groupes et qu’on est là pour faire le métier. On reste en contact direct avec la nature, que ça soit en forêt ou ici, en milieu marécageux. C’est un luxe que peu de gens peuvent se permettre d’avoir. C’est très intéressant, ce qui n’empêche qu’il y a un côté préparatoire des animations au bureau, ou même quand je réalise une brochure ou de l’infographie pour réaliser un panneau. C’est une activité très enrichissante avec les publics. Il faut quand même la faire dans différentes conditions. Ce n’est pas un aspect qu’il faut négliger. Il faut être dehors, quel que soit le temps, et s’adapter à ces publics. C’est un métier assez intense physiquement parce qu’on est sollicité régulièrement. Il faut donner de soi avec les gens.

Contributeurs

L'Homme Eva

Méda Dominique

Université Paris-Dauphine

Piette Emilie

Ministère de la transition écologique

Margontier Sophie

Ministère de la transition écologique

Legrand Vincent

NégaWatt

Tessier Nathalie

Ministère de la transition écologique

Cormier Sandrine

Pôle Emploi

Ropars Cédric

Toutain Yann

Seto Lydia

Haettel Paul

Oppo Sonia

Manieri Flavy

AtmoSud

Berben-Bonanno Guinevere

Gras Julien

Karanesheva Milena

Trang Julie

Eymard Renaud

Vrbovska Xavier

Florès Stéphanie

Ronceray Simon

Amblard Nicolas

Avril Mathieu

Roi Julien

Guémené Pascal

Lémeri Joachim

Dapilly François

Delmas Hélène

Boyeau Isabelle

Villanueva Dena

Placek Thérèse

Mac Farlane Franck

Tramouille Philippe

Guezel Nicolas

France Maxence

Jourdain Pierric

Ghillebaert Laury

Demené Camille

Bonin Richard

Latre Lucia

Hilaire Marie-Pierre

Hargous Pierre

Pic Rébecca