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Description

Lutter contre le changement climatique, préserver la biodiversité, produire proprement de l'énergie, gérer de manière durable les ressources naturelles... autant de défis urgents qu'il nous faut relever dans le cadre de l'Agenda 2030 des Nations Unies !

Mais contrairement à ce que l'on peut penser, ce n'est pas que l'affaire de quelques secteurs d'activité qui seraient plus concernés que les autres par ces enjeux. Tous les secteurs professionnels et tous les métiers sont impactés et ont un rôle à jouer dans la Transition écologique. C'est même une condition pour y parvenir !

Les métiers de la Transition écologique connaissent l'une des plus fortes dynamiques du marché. Cette création d'emploi se fait dans des domaines aussi variés que le bâtiment, le transport, la ville, l'économie circulaire, l'éducation, l'industrie, la finance, etc. Aussi, quel que soit votre cursus, des voies de formation existent pour aller vers ces métiers porteurs de sens ! Choisir un métier de la Transition écologique, c'est aussi s'engager !

État
  • Labellisé
Langues
  • Français
Licence Creative Commons
  • Pas d'utilisation commerciale
  • Pas de modification
  • Paternité
Nature pédagogique
  • Cours
Niveau
  • Bac
Types
  • Parcours thématique
Mots-clés
écoquartiertransition écologiqueforêtinformation environnementaleéco-conceptioncommunicationagriculturetransition bas carbonefinanceprotectiongestion du territoirevignemétierstravailemploicompétencesgestion des déchetsperformance énergétique
  • Le métier d'inspecteur/rice de l'environnement
  • Le métier de garde technicien/ne d'espace naturel
  • Le métier de technicien/ne forestière
  • Le métier de chef/fe d'unité forestière territoriale
  • Le métier d'ingénieur/e en modélisation de la qualité de l'air
  • Le métier de technicien/ne de surveillance de la qualité de l'air
  • Le métier d'expert/e en calcul carbone
  • Le métier de conducteur/rice de ligne dans une usine de valorisation des déchets
  • Le métier de chef/fe de groupe traitement de l'eau potable
  • Le métier de technicien/ne en usine de traitement d'eaux usées
  • Le métier de responsable HSQE
  • Le métier d'ingénieur/e environnement
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Les métiers du projet d’écoquartier LaVallée : Ingénieur·e environnement

Hélène Delmas, ingénieure environnement, Eiffage

En quoi consiste votre métier ?

Je suis ingénieure environnement. Pour le projet d’écoquartier LaVallée, par exemple, ça signifie accompagner les équipes techniques dans la construction du projet, et aussi comprendre comment les bâtiments vont être orientés, quel type de voirie on va installer et faire en sorte que l'environnement, la biodiversité, soient le moins impactés possible par l'ouvrage. En plus, ce travail est réglementaire. Ça veut dire qu'on a des lois et des textes qui nous imposent des exigences, des règles très strictes.

Quelles sont vos conditions de travail ?

Il faut d’abord monter des dossiers. Mon travail, c'est aussi faire en sorte de rassembler les données techniques du projet pour pouvoir les intégrer au dossier, proposer des plans, que l'administration comprenne nos travaux et nous donne l'accord pour construire correctement l'ouvrage. En termes de conditions de travail, je suis beaucoup au bureau parce que finalement, je travaille beaucoup sur des dossiers, des documents à analyser. Il y a aussi des réunions au bureau, des réunions en extérieur, directement sur les projets. Je peux être amenée aussi à aller voir ce qu'on appelle l'état initial ; voir, par exemple, un site qui n'est pas encore aménagé et sur lequel on a pas mal d'éléments de l'environnement à identifier. Finalement, c'est assez large en termes de conditions de travail, mais avec quand même une majorité de présence au niveau du siège.

Quelles sont les compétences nécessaires ?

En termes de compétences, c'est un métier qui demande à être assez pluridisciplinaire parce que l'on est amené à discuter avec beaucoup de types de métiers différents et beaucoup de profils différents aussi. On doit aussi bien être dans un environnement de techniciens, être capable d'être pédagogue et de faire comprendre nos sujets. On est aussi amené à parler avec des managers et des gens auprès de qui on doit vendre nos sujets parmi les autres sujets qu'ils doivent regarder sur le projet. On a beaucoup de dossiers à lire, c'est important d'aimer la lecture, mais c'est aussi important d'être capable de rédiger des notes de synthèse, puisqu'on est souvent amené à proposer justement une synthèse de tout ce qu'on a pu analyser sur le projet. On doit enfin être capable de communiquer correctement parce que souvent, on va en audition. On doit pouvoir mettre en avant les problématiques qu'on a pu identifier et surtout mettre en avant les solutions qu'on souhaite absolument voir intégrées dans le projet.

Quelle formation avez-vous suivie ? Que conseillez-vous à celles et ceux qui voudraient se former à ce métier ?

Ma formation m'a très bien préparée à mon métier puisque j'ai fait l'Institut supérieur de l'environnement qui est une école d'ingénieur juriste en environnement. Dès le départ, ma formation m'a préparée à avoir aussi bien un bagage technique qu'un bagage juridique, puisque c'est un domaine qui nécessite de bien comprendre différents sujets, comme le traitement de l'eau, les déchets, la pollution des sols, comprendre les impacts que les aménagements pouvaient avoir sur l'environnement et aussi bien comprendre les textes réglementaires qui régissent ces travaux. Dès le départ, c'est important d'avoir cette notion un peu mixte des différents sujets. J'ai fait ce métier parce que j'ai toujours bien apprécié l'environnement et d'une manière générale, le côté pluridisciplinaire de l'environnement. Je n'avais pas du tout envie de rester confinée sur un sujet très technique comme le traitement de l'eau ou la gestion des déchets, ce qui était, quand j'ai commencé mes études, les deux sujets majeurs qu'on me mettait en avant pour l'environnement.

Qu’est-ce qui fait l’intérêt de votre travail ?

Le côté très transversal et très touche-à-tout du métier me plaît beaucoup. Un des autres aspects qui me plaît est le côté engagé et faire en sorte que les ouvrages soient au maximum intégrés à l'environnement et dits durables. L'idée c'est vraiment de faire changer les pratiques et ça, je trouve que c'est extrêmement plaisant. C'est clairement un métier d'avenir puisque c'est vraiment être capable de comprendre ce qui est fait aujourd'hui, comprendre quelles sont les problématiques de ces pratiques pour aller vers des solutions beaucoup plus durables.

Contributeurs

L'Homme Eva

Méda Dominique

Université Paris-Dauphine

Piette Emilie

Ministère de la transition écologique

Margontier Sophie

Ministère de la transition écologique

Legrand Vincent

NégaWatt

Tessier Nathalie

Ministère de la transition écologique

Cormier Sandrine

Pôle Emploi

Ropars Cédric

Toutain Yann

Seto Lydia

Haettel Paul

Oppo Sonia

Manieri Flavy

AtmoSud

Berben-Bonanno Guinevere

Gras Julien

Karanesheva Milena

Trang Julie

Eymard Renaud

Vrbovska Xavier

Florès Stéphanie

Ronceray Simon

Amblard Nicolas

Avril Mathieu

Roi Julien

Guémené Pascal

Lémeri Joachim

Dapilly François

Delmas Hélène

Boyeau Isabelle

Villanueva Dena

Placek Thérèse

Mac Farlane Franck

Tramouille Philippe

Guezel Nicolas

France Maxence

Jourdain Pierric

Ghillebaert Laury

Demené Camille

Bonin Richard

Latre Lucia

Hilaire Marie-Pierre

Hargous Pierre

Pic Rébecca