En ligne depuis le 06/04/2020
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Description
Lutter contre le changement climatique, préserver la biodiversité, produire proprement de l'énergie, gérer de manière durable les ressources naturelles... autant de défis urgents qu'il nous faut relever dans le cadre de l'Agenda 2030 des Nations Unies !
Mais contrairement à ce que l'on peut penser, ce n'est pas que l'affaire de quelques secteurs d'activité qui seraient plus concernés que les autres par ces enjeux. Tous les secteurs professionnels et tous les métiers sont impactés et ont un rôle à jouer dans la Transition écologique. C'est même une condition pour y parvenir !
Les métiers de la Transition écologique connaissent l'une des plus fortes dynamiques du marché. Cette création d'emploi se fait dans des domaines aussi variés que le bâtiment, le transport, la ville, l'économie circulaire, l'éducation, l'industrie, la finance, etc. Aussi, quel que soit votre cursus, des voies de formation existent pour aller vers ces métiers porteurs de sens ! Choisir un métier de la Transition écologique, c'est aussi s'engager !
État
- Labellisé
Langues
- Français
Licence Creative Commons
- Pas d'utilisation commerciale
- Pas de modification
- Paternité
Nature pédagogique
- Cours
Niveau
- Bac
Types
- Parcours thématique
Mots-clés

Introduction - les métiers de la transition écologique (2 vidéos)

Des métiers d'avenir (4 vidéos)

Les secteurs d'activité historiquement liés à la Transition…

Les secteurs d'activité fortement impactés par la Transition…
Les métiers du projet de prospective alimentaire en Ardèche : portrait de chargé·e de mission à la Chambre d’agriculture
Lucia Latre, chargée de mission à la Chambre d’agriculture de l’Ardèche
En quoi consiste votre métier ?
Je suis chargée de mission « transformation, circuits courts, tourisme ». Je suis salariée de la Chambre d’agriculture de l'Ardèche depuis 17 ans. Concrètement, ma mission est d'accompagner les collectifs d'agriculteurs à élaborer des ateliers de découpe et transformation, de les accompagner sur tout ce qui est démarche de commercialisation collective, ce que l'on appelle les points de vente collectifs, de mettre en commun ces produits et vendre ensemble des produits agricoles. Enfin, le troisième aspect de ma mission est le développement de l'agritourisme. L'agritourisme, c'est essentiellement la promotion, chez nous, du tourisme à la ferme au travers de nos marques qui sont Bienvenue à la ferme et Marchés des producteurs de pays.
Quelles sont vos conditions de travail ?
Il y a un travail en bureau qui représente à peu près une petite moitié de mon temps d'activité. Le reste de l'activité, c'est essentiellement des réunions avec des producteurs. Je ne travaille qu'avec quasi exclusivement des producteurs. Il s’agit de réunions, de visites sur le terrain, pour voir les outils, les abattoirs, les ateliers, les points de vente collectifs... Ça, c'est la partie opérationnelle. Après, il y a tout un travail de collaboration avec des partenaires comme sont le Parc naturel régional, le département ou d'autres structures du département et sur lequel on a des missions transversales, où on collabore. Cela peut se passer soit à l'échelle départementale, régionale ou nationale pour mon cas, puisque je suis aussi formatrice au niveau national sur tout ce qui est atelier de découpe.
Quelles sont les compétences nécessaires ?
Pour travailler en chambre d'agriculture, je dirais que s'il y a une compétence principale, pour moi, c'est la polyvalence. On a affaire avec des gens avec des profils très différents, des agriculteurs qui sont issus d'exploitations familiales, d'autres qui viennent d'arriver et qui ont eu un propre parcours professionnel. Donc, c'est ça, il faut s'adapter, il faut être polyvalent, il faut être curieux, parce que les agriculteurs ont des questions très diverses, très variées et honnêtement, on n'a pas réponse à tout. Donc, il faut être vraiment dans cette écoute, dans cet échange. Pour moi, polyvalence, écoute et puis curiosité.
Quelle formation avez-vous suivie ? Que conseillez-vous à celles et ceux qui voudraient se former à ce métier ?
Après un bac scientifique, je me suis orientée sur un master 1 en biologie cellulaire et en physiologie, qui devait m'amener sur le monde de la recherche médicale. Ce profil de vie ne me correspondait pas. J'ai fait le choix de m'orienter de nouveau plutôt sur un master 2 en production animale, environnement hygiène et qualité. J'ai intégré la chambre d'agriculture pour faire une fonction plutôt d'animation et d'accompagnement de projet collectif sur les productions animales. Et un nouveau changement de cap, me voilà dans les circuits courts, le tourisme et je fais ça depuis 5 ans. Donc vraiment, l'intérêt d'être agent de développement dans une chambre d'agriculture, c'est quel que soit votre cursus de départ, il y a moyen, si on a les capacités à s'adapter, à faire évoluer son métier au fur et à mesure de sa vie professionnelle.
Qu’est-ce qui fait l’intérêt de votre travail ?
Ce métier, vraiment, pour moi, les points forts, c'est, il n'y a pas une journée pareille. On fait du bureau, on l'a vu on fait des extérieurs, on rencontre des gens qui ont pleins de projets, donc ça, c'est hyper moteur. Il y a beaucoup de diversité dans le public qu'on rencontre. Il y a quand même un sacré atout, c'est qu'on est aussi très indépendant dans la manière dont on gère ces missions, on a beaucoup d'autonomie. C'est pour moi un métier aussi d'avenir par rapport à tout ce qu'on voit au niveau de la société. L'agriculture est en transition, vit sa transition aussi, elle le vit depuis de nombreuses années, c'est un métier dynamique, dans un milieu dynamique et je pense que c'est un métier d'avenir.
Contributeurs
L'Homme Eva
Méda Dominique
Université Paris-Dauphine
Piette Emilie
Ministère de la transition écologique
Margontier Sophie
Ministère de la transition écologique
Legrand Vincent
NégaWatt
Tessier Nathalie
Ministère de la transition écologique
Cormier Sandrine
Pôle Emploi
Ropars Cédric
Toutain Yann
Seto Lydia
Haettel Paul
Oppo Sonia
Manieri Flavy
AtmoSud