En ligne depuis le 06/04/2020
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Description
Lutter contre le changement climatique, préserver la biodiversité, produire proprement de l'énergie, gérer de manière durable les ressources naturelles... autant de défis urgents qu'il nous faut relever dans le cadre de l'Agenda 2030 des Nations Unies !
Mais contrairement à ce que l'on peut penser, ce n'est pas que l'affaire de quelques secteurs d'activité qui seraient plus concernés que les autres par ces enjeux. Tous les secteurs professionnels et tous les métiers sont impactés et ont un rôle à jouer dans la Transition écologique. C'est même une condition pour y parvenir !
Les métiers de la Transition écologique connaissent l'une des plus fortes dynamiques du marché. Cette création d'emploi se fait dans des domaines aussi variés que le bâtiment, le transport, la ville, l'économie circulaire, l'éducation, l'industrie, la finance, etc. Aussi, quel que soit votre cursus, des voies de formation existent pour aller vers ces métiers porteurs de sens ! Choisir un métier de la Transition écologique, c'est aussi s'engager !
État
- Labellisé
Langues
- Français
Licence Creative Commons
- Pas d'utilisation commerciale
- Pas de modification
- Paternité
Nature pédagogique
- Cours
Niveau
- Bac
Types
- Parcours thématique
Mots-clés

Introduction - les métiers de la transition écologique (2 vidéos)

Des métiers d'avenir (4 vidéos)

Les secteurs d'activité historiquement liés à la Transition…

Les secteurs d'activité fortement impactés par la Transition…
Les métiers de l’agriculture : conseiller·ère animateur·rice en viticulture
Stéphanie Florès, conseillère animatrice en viticulture, exercé au sein de la Chambre d'agriculture de la Gironde
En quoi consiste votre métier ? Mon travail d'accompagnement au changement s'appuie sur un groupe de viticulteurs et l'animation d'un groupe de viticulteurs. De conseillère viticole classique spécialisée en viticulture, dite "prescripteur", je suis passée à un métier de conseiller animateur. Le conseiller prescripteur, c'est celui qui va sur une propriété viticole et qui discute avec le chef de culture ou le responsable de l'exploitation de la conduite à tenir en fonction de la pression maladie, etc. Le conseiller animateur est là pour fédérer le groupe, pour dynamiser le groupe et pour se servir de la force du collectif et de l'intelligence collective pour faire émerger des idées, des projets et in fine, des systèmes de culture qui vont être performants tant d'un point de vue technique et environnemental que d'un point de vue économique.
Quelles sont vos conditions de travail ?
Mes conditions de travail sont très variées. J'ai une grosse partie "terrain". En saison, je viens rencontrer les viticulteurs individuellement et en plus, ils sont tous répartis sur l'ensemble de la Gironde donc je peux faire pas mal de kilomètres. Après, je récolte des données. J’ai donc une grosse partie "bureau" parce que de ces données, il faut en faire quelque chose et il faut les analyser. Après, il y a une partie très intéressante qui est la partie "échanges" : échanges aussi bien avec des experts parce qu'il faut amener de la matière au groupe et échanges avec les autres ingénieurs réseau des autres groupes DEPHY.
Quelles sont les compétences nécessaires ?
Les compétences techniques restent le cœur du métier pour amener de l'information et du contenu aux viticulteurs et aux groupes. Ensuite, il faut des capacités d'écoute et des capacités d'adaptation, tout simplement parce que le groupe peut décider d'aller ailleurs de ce que moi j'avais imaginé ou de ma sensibilité. Donc, il faut continuer à s'adapter en fonction de ce que le groupe souhaite. Il faut ensuite du dynamisme et de la motivation, parce que le groupe peut s'essouffler parfois. Ils ne se voient pas pendant plusieurs semaines, donc le groupe peut s'essouffler. Donc là c'est à moi à aller les rechercher et relancer et redynamiser. Et puis, je dirais aussi qu'il ne faut pas oublier les capacités rédactionnelles parce que de temps en temps, on a des comptes rendus à faire et quand c'est bien écrit et que c'est clair, ce n'est que mieux.
Quelle formation avez-vous suivie ? Que conseillez-vous à celles et ceux qui voudraient se former à ce métier ?
J'ai un parcours un peu atypique puisqu'après trois années d'agro en Belgique, j'ai emprunté des chemins de traverse et ce n'est qu'à 36 ans que je suis revenue à mes premières amours, la terre. Je me suis spécialisée en viticulture et j'ai fait un BTS viti-œno en formation pour adultes. Maintenant, au moins, ce que je vous conseille, c'est évidemment des études de sciences agronomiques. Des études d'ingénieur agronome, c'est 5 ans. C'est les relations sols - plantes - climats - techniques de culture - humains, et c'est ce qui permet de mettre en place des systèmes agroécologiques pour le futur.
Qu’est-ce qui fait l’intérêt de votre travail ?
Ce qui me passionne, ce sont les métiers de la terre. C'est le sol, la terre et le métier de paysan en général. Et puis, aujourd'hui, on est dans un tournant pour l'agriculture, comme dans d'autres domaines, mais pour l'agriculture en particulier avec des défis vertigineux devant : le défi du réchauffement climatique, le défi de laisser aux générations futures une terre en bon état et le défi de nourrir 9 milliards d'êtres humains à l'horizon 2030, et ça, c'est demain. Donc, si moi, je peux participer, un tout petit peu par mon métier, à l'évolution des pratiques vers des systèmes agricoles qui soient durables et agroécologiques, ma mission est remplie.
Contributeurs
L'Homme Eva
Méda Dominique
Université Paris-Dauphine
Piette Emilie
Ministère de la transition écologique
Margontier Sophie
Ministère de la transition écologique
Legrand Vincent
NégaWatt
Tessier Nathalie
Ministère de la transition écologique
Cormier Sandrine
Pôle Emploi
Ropars Cédric
Toutain Yann
Seto Lydia
Haettel Paul
Oppo Sonia
Manieri Flavy
AtmoSud