En ligne depuis le 06/04/2020
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Description
Dena Villanueva vous présente son métier de responsable de la gestion des connaissances au sein du groupe Eiffage et elle vous explique comment elle est amenée à travailler dans le cadre du projet d'écoquartier LaVallée.
État
- Labellisé
Langues
- Français
Licence Creative Commons
- Pas d'utilisation commerciale
- Pas de modification
- Paternité
Nature pédagogique
- Entretiens et témoignages
Niveau
- Bac
Types
- Grain audiovisuel
Mots-clés
Contributeurs
Villanueva Dena
Les métiers du projet d’écoquartier LaVallée : responsable de la gestion des connaissances
Dena Villanueva, responsable de la gestion des connaissances, Eiffage
En quoi consiste votre métier ?
Je travaille à la direction du développement durable et innovation transverse du groupe Eiffage. Actuellement, je travaille à la gestion des connaissances. Dans le cadre d’un projet comme l’écoquartier LaVallée, je travaille avec toutes les équipes. On cible et on anticipe certains sujets sur lesquels on va développer un peu plus et aussi on synthétise un peu les retours d'expériences qu'on a eus sur le terrain. Je travaille beaucoup avec les équipes opérationnelles, pas forcément moi sur le terrain, mais plutôt dans des réunions pour la prise de décisions sur les sujets sur lesquels on va un peu aller plus loin.
Quelles sont vos conditions de travail ?
Je dois aller chercher beaucoup d'informations ailleurs, justement pour produire nos supports à nous. Aussi, on peut créer les éléments sur lesquels on va travailler après, soit pendant les réunions, quand je fais par exemple des schémas ou des synthèses qui nous servent pour discuter autour de ça, plutôt que discuter autour des idées pour lesquelles on n'a pas trop la matière. Donc ça, le fait d'avoir quelque chose de concret, ça nous facilite beaucoup la mission, les échanges, surtout dans les réunions. Ce métier-là est plutôt récent, et ça répond vraiment à une dynamique actuelle de production des informations. Les entreprises sont devenues elles-mêmes des centres d'information. On produit énormément de connaissances, cela devient un patrimoine immatériel au sein des projets, pendant les projets, après. On avait vu ça vraiment, on a ressenti ce besoin-là de traiter ces informations en direct le plus vite possible.
Quelles sont les compétences nécessaires ?
C'est un métier qui requiert vraiment des réflexions à la fois analytiques, graphiques et aussi de l'expertise technique.
Quelle formation avez-vous suivie ? Que conseillez-vous à celles et ceux qui voudraient se former à ce métier ?
Je suis architecte-ingénieur, j'ai fait deux masters : un en énergies renouvelables, l'autre le master Biodiversité-Territoire-Environnement porté par Eiffage et l'Université Paris 1 Sorbonne. J'ai un double cursus, à la fois plus graphique, plus abstrait, design, et à la fois très technique, pour tous les aspects énergétiques surtout. Cette compétence qui aujourd'hui peut paraître un peu rare est très recherchée dans nos métiers, même au sein du groupe.
Qu’est-ce qui fait l’intérêt de votre travail ?
Les éléments que je produis sont très recherchés par d'un côté leur qualité graphique claire, et aussi par son fond très technique. Je pense que le métier de développement durable offre une opportunité unique d'être à la fois aussi acteur de tous les changements qu'on est en train de suivre en tant que société, dans nos comportements, dans nos façons de construire, dans nos façons de vivre. Le fait de pouvoir un peu dénouer la complexité des sujets qui sont parfois très nouveaux, où on n'a pas forcément toutes les idées claires, est très enrichissant au niveau professionnel et personnel aussi.