En ligne depuis le 06/04/2020
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Description
Philippe Tramouille vous présente son métier de directeur du bureau d'étude Sogebat, impliqué dans le projet d'Engagement pour le renouveau du bassin minier (ERBM).
État
- Labellisé
Langues
- Français
Licence Creative Commons
- Pas d'utilisation commerciale
- Pas de modification
- Paternité
Nature pédagogique
- Entretiens et témoignages
Niveau
- Bac
Types
- Grain audiovisuel
Mots-clés
Contributeurs
Tramouille Philippe
Les métiers du projet d’Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier : directeur·rice de bureau d’étude
Philippe Tramouille, directeur Sogebat
En quoi consiste votre métier ?
Je suis directeur d'un bureau d'études de bâtiment qui a plusieurs missions, notamment celle de répondre aux appels d'offres pour les entreprises de bâtiment de la région. Dans ce cadre-là, nous sommes directement concernés par l'ERBM, qui est l'engagement pour le renouveau du bassin minier, pour la réhabilitation de 20 000 logements sur 10 ans. Nous avons intégré et aidé à la mise en place d'un groupement de sociétés qui s'appelle Ecobat, Grand Artois, pour l'écoconstruction solidaire. Egalement, nous avons lancé récemment une campagne de recrutement pour l'embauche de plus de 100 personnes, avec une vingtaine d'entreprises partenaires, de façon à pouvoir mobiliser des équipes lorsque les chantiers seront arrivés.
Quelles sont vos conditions de travail ?
Nous avons deux grands axes. Le premier est qu’il faut faire preuve d'une très grande mobilité et d'une très grande disponibilité, dans le sens où on doit assister à des séminaires, des colloques, des réunions de travail, pour rester en contact avec tous les acteurs de la filière. Le deuxième point est qu'il y a un travail au bureau qui est relativement important au niveau de différentes recherches, également pour collecter les informations, les synthétiser, analyser les textes réglementaires.
Quelles sont les compétences nécessaires ?
La première des compétences, et la plus importante à mon sens, est de disposer de solides bases techniques, de façon à pouvoir appréhender les compétences transversales plus facilement. C'est également d'être organisé et de savoir organiser les choses. C'est également d'avoir un bon relationnel, et de tisser et d'entretenir des liens avec des partenaires extérieurs au niveau de compétences que l'on ne maîtrise pas forcément. Ce sont vraiment des éléments importants.
Quelle formation avez-vous suivie ? Que conseillez-vous à celles et ceux qui voudraient se former à ce métier ?
J'ai suivi une formation initiale dans le commerce et la gestion pour acquérir les bases en termes d'organisation, de compréhension de la vie d'une société. Et ensuite, j'ai suivi pendant ma carrière, dans le cadre de mes différents emplois, des formations beaucoup plus techniques axées sur les métiers sur lesquels je travaillais ou sur les missions que j'abordais, soit au niveau de l'amiante par exemple, au niveau de l'environnement, au niveau de l'accessibilité des bâtiments également.
Qu’est-ce qui fait l’intérêt de votre travail ?
Le premier élément qui me plaît est la multitude de missions qui me sont confiées, que ce soit au niveau de l'environnement, de l'accessibilité, de différentes tâches transversales à mon métier de base qu'est le bâtiment. On a toujours une recherche d'informations complémentaires, des connaissances qui sont acquises par le biais des séminaires, des formations, des colloques, des réunions de travail également ; il y a des réunions très productives qui nous permettent d'acquérir de nouvelles compétences, de nouvelles informations. À partir de ces informations-là, on creuse, on va chercher d'autres infos, et ainsi de suite. C'est vrai qu'il y a toujours cette recherche et cette évolution de la réglementation qui fait qu'on a toujours un besoin et une envie d'aller rechercher l'information et rechercher de nouvelles connaissances.