En ligne depuis le 06/04/2020
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Description
Lutter contre le changement climatique, préserver la biodiversité, produire proprement de l'énergie, gérer de manière durable les ressources naturelles... autant de défis urgents qu'il nous faut relever dans le cadre de l'Agenda 2030 des Nations Unies !
Mais contrairement à ce que l'on peut penser, ce n'est pas que l'affaire de quelques secteurs d'activité qui seraient plus concernés que les autres par ces enjeux. Tous les secteurs professionnels et tous les métiers sont impactés et ont un rôle à jouer dans la Transition écologique. C'est même une condition pour y parvenir !
Les métiers de la Transition écologique connaissent l'une des plus fortes dynamiques du marché. Cette création d'emploi se fait dans des domaines aussi variés que le bâtiment, le transport, la ville, l'économie circulaire, l'éducation, l'industrie, la finance, etc. Aussi, quel que soit votre cursus, des voies de formation existent pour aller vers ces métiers porteurs de sens ! Choisir un métier de la Transition écologique, c'est aussi s'engager !
État
- Labellisé
Langues
- Français
Licence Creative Commons
- Pas d'utilisation commerciale
- Pas de modification
- Paternité
Nature pédagogique
- Cours
Niveau
- Bac
Types
- Parcours thématique
Mots-clés

Introduction - les métiers de la transition écologique (2 vidéos)

Des métiers d'avenir (4 vidéos)

Les secteurs d'activité historiquement liés à la Transition…

Les secteurs d'activité fortement impactés par la Transition…
Les métiers de la forêt : technicien·ne forestier territorial
Lydia Seto, technicienne forestière à l'Office national des forêts
En quoi consiste votre métier ?
Etre technicien forestier territorial à l'Office National des Forêts consiste, de façon générale, à assurer la gestion durable des forêts publiques, que ce soit les forêts domaniales ou des collectivités, participer au développement de la filière bois et préserver la biodiversité. On a aussi un rôle d'accueil auprès du grand public dans les forêts. De façon plus concrète, mon métier consiste à assurer le renouvellement des parcelles de bois dont j'ai la gestion et organiser la production de bois sur ces parcelles, en cohésion avec le document d'aménagement qui a été élaboré au préalable. Par exemple, pour les coupes de bois, on va réaliser ce qu'on appelle le martelage : on va parcourir les parcelles à exploiter et marquer les tiges à prélever. On a aussi des missions d'accueil du public. On va travailler sur des projets de desserte, comme de la création de pistes. On va intervenir sur des suivis d'habitats naturels. On contribue également à la gestion des populations en matière de chasse. Enfin, on a des missions de surveillance et de police puisqu'on est des personnels assermentés.
Quelles sont vos conditions de travail ?
On travaille essentiellement en autonomie sur les forêts dont on a la gestion, mais on a aussi du travail collectif, notamment le travail de martelage que j'expliquais tout à l'heure. Aujourd'hui, mon travail est à peu près 60 % sur le terrain et 40 % au bureau. Le travail de bureau est ce que j'appellerais un administratif technique. Ça a toujours un lien concret avec le terrain : ça peut être de la saisie, de l'analyse de données terrain ou du travail de cartographie. On a aussi des interactions avec des partenaires extérieurs. On va travailler avec les élus des communes forestières, avec qui on travaille en partenariat, et avec tous les acteurs locaux qui auront un rôle à jouer dans la vie de nos forêts.
Quelles sont les compétences nécessaires ?
Pour être technicien forestier, il faut être polyvalent, car c'est un travail très diversifié. Il faut savoir s'adapter à toutes les situations parce qu'en forêt, on n’a que des cas particuliers. Il faut également avoir un bon sens relationnel. C'est fini l'image du garde forestier au fond de sa forêt. Aujourd'hui, on a énormément d'échanges avec tous les partenaires. Il faut également être très curieux parce que c'est un domaine tellement vaste qu'on apprend tout au long de sa carrière. Il ne faut pas hésiter à s'informer sur les différents sujets. Évidemment, il faut aimer être en extérieur, au contact de la nature, au contact de la forêt, parce qu'on a quand même une grosse partie de notre travail en extérieur.
Quelle formation avez-vous suivie ? Que conseillez-vous à celles et ceux qui voudraient se former à ce métier ?
Si vous voulez être technicien forestier, le cursus scolaire classique est de faire un BTS gestion forestière en deux ans, dans une école forestière. Cette formation peut être faite en continu ou en alternance, si on souhaite découvrir directement le monde de l'entreprise. Personnellement, c'est la formation que j'ai suivie à l'école forestière de Meymac en Corrèze. Pour réaliser ce BTS, on peut avoir un bac général ou un bac professionnel ou technologique dans le domaine forestier ou environnemental. Ensuite, on peut compléter le BTS par une licence professionnelle dans un domaine un peu plus spécialisé, si on le souhaite.
Qu’est-ce qui fait l’intérêt de votre travail ?
Aujourd'hui, avec la prise de conscience de notre société sur les enjeux environnementaux, avec le développement de la filière bois et le souhait du grand public de profiter des espaces naturels, on ne peut que trouver du sens dans notre métier. Je suis très fière de travailler quotidiennement pour garantir la pérennité de nos forêts, de ce patrimoine qui m'a, d'une certaine façon, été transmis, et que je devrai transmettre à mon tour. À ma toute petite échelle, je me sens utile parce que, comme le dit très bien le slogan de notre établissement, "Demain prend racine aujourd'hui".
Contributeurs
L'Homme Eva
Méda Dominique
Université Paris-Dauphine
Piette Emilie
Ministère de la transition écologique
Margontier Sophie
Ministère de la transition écologique
Legrand Vincent
NégaWatt
Tessier Nathalie
Ministère de la transition écologique
Cormier Sandrine
Pôle Emploi
Ropars Cédric
Toutain Yann
Seto Lydia
Haettel Paul
Oppo Sonia
Manieri Flavy
AtmoSud