En ligne depuis le 06/04/2020
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Description
Lutter contre le changement climatique, préserver la biodiversité, produire proprement de l'énergie, gérer de manière durable les ressources naturelles... autant de défis urgents qu'il nous faut relever dans le cadre de l'Agenda 2030 des Nations Unies !
Mais contrairement à ce que l'on peut penser, ce n'est pas que l'affaire de quelques secteurs d'activité qui seraient plus concernés que les autres par ces enjeux. Tous les secteurs professionnels et tous les métiers sont impactés et ont un rôle à jouer dans la Transition écologique. C'est même une condition pour y parvenir !
Les métiers de la Transition écologique connaissent l'une des plus fortes dynamiques du marché. Cette création d'emploi se fait dans des domaines aussi variés que le bâtiment, le transport, la ville, l'économie circulaire, l'éducation, l'industrie, la finance, etc. Aussi, quel que soit votre cursus, des voies de formation existent pour aller vers ces métiers porteurs de sens ! Choisir un métier de la Transition écologique, c'est aussi s'engager !
État
- Labellisé
Langues
- Français
Licence Creative Commons
- Pas d'utilisation commerciale
- Pas de modification
- Paternité
Nature pédagogique
- Cours
Niveau
- Bac
Types
- Parcours thématique
Mots-clés

Introduction - les métiers de la transition écologique (2 vidéos)

Des métiers d'avenir (4 vidéos)

Les secteurs d'activité historiquement liés à la Transition…

Les secteurs d'activité fortement impactés par la Transition…
Les métiers du projet d’écoquartier LaVallée : responsable de projet
François Dapilly, responsable projet Innovation durable, Eiffage
En quoi consiste votre métier ?
Mes missions sont intimement liées au projet d’écoquartier de Châtenay-Malabry. C’est un projet très ambitieux en termes de développement durable et d’innovation. Du coup, on m’a détaché sur ce projet pour insuffler l’innovation et le développement durable dans le projet, et être sûr que ce qu’on a écrit dans l’appel d’offres soit concrétisé dans notre projet qui va durer dix ans, dix années de construction, qui aboutiront à un écoquartier ambitieux, tel qu’on l’a écrit. Pour ça, je coordonne les compétences internes du groupe. J’essaye de trouver les bonnes idées et les bonnes personnes qui puissent apporter de l’aide au projet. Ça fait une centaine de personnes qui travaillent sur ce projet, dédiées à des innovations et du développement durable pour le projet. En parallèle, je coordonne un programme de recherche pionnier, unique en France, avec un consortium d’universités, avec beaucoup de compétences de recherche, qui vont appliquer leurs recherches directement sur le quartier. Ça fait une soixantaine de chercheurs. On a trois ans d’expérimentation tout de suite appliquées sur le quartier, qui vont nous apporter des innovations auxquelles on n’aurait pas pensé initialement.
Quelles sont les compétences nécessaires ?
Pour accomplir ces missions, il faut être curieux, être curieux de ce que tu fais dans l’entreprise, de ce que ton entreprise réalise et de ce qui se fait à l’extérieur. Le développement durable, c’est toujours en mouvement. Ça évolue très vite. De nouvelles idées émergent chaque jour. Il faut être prêt à les piocher et les intégrer dans ce projet. L’ambition est de dire : "Tu es compétent là-dessus et tu vas nous apporter un plus pour concrétiser notre offre." À la fois en interne, trouver les bonnes personnes au bon moment, et à la fois en externe, avec ce qui se fait à l’extérieur. Toujours avoir l’oreille attentive pour dire : "Est-ce que ça va pouvoir améliorer mon projet et est-ce que ça va arriver au bon moment", parce qu’on est contraint dans un planning, et quel les travaux doivent avancer. Les gens doivent arriver à se loger dans un temps concret, donc il faut arriver au bon moment avec les bonnes personnes. Être ouvert, curieux, et parfois convaincant.
Quelle formation avez-vous suivie ? Que conseillez-vous à celles et ceux qui voudraient se former à ce métier ?
Ma formation initiale, c’était l’université. Je suis allée à la fac d’Orsay pour faire des études scientifiques, un master, bac +5, avec deux dernières années spécialisées en environnement, qui m’ont permis d’arriver chez Eiffage à travers ce filtre environnement. Je ne connaissais rien au bâtiment et au BTP. En revanche, une fois que je suis arrivé, c’est là où je me suis formé sur les métiers. Grâce à l’environnement, j’ai pu me renseigner, comment fonctionne une entreprise du BTP, quels sont leurs métiers, comprendre comment on construit un bâtiment, simplement en posant des questions et en étant curieux de mes collègues.
Qu’est-ce qui fait l’intérêt de votre travail ?
Les motivations sont toutes simples et très rapides. Contribuer au développement durable pour un nouveau quartier est très enthousiasmant. Chaque jour, on a des nouvelles missions. Chaque jour, on a de nouveaux objectifs. En plus, on accompagne des gens qui, fondamentalement, n’étaient pas porteurs d’un message développement durable et innovation, mais en leur glissant des nouvelles idées et en les accompagnant sur des choses un peu nouvelles les sortant de leurs habitudes de travail, ils deviennent les meilleurs ambassadeurs. Ils portent les projets pleinement. Ils sont hyper motivés à l’idée de changer leurs habitudes, de contribuer à sensibiliser le public et les professionnels à un autre mode de construction et à un autre mode de réalisation. On rentre dans des nouveautés. C’est ce qui permet d’être motivé chaque jour de se lever et à les déployer.
Contributeurs
L'Homme Eva
Méda Dominique
Université Paris-Dauphine
Piette Emilie
Ministère de la transition écologique
Margontier Sophie
Ministère de la transition écologique
Legrand Vincent
NégaWatt
Tessier Nathalie
Ministère de la transition écologique
Cormier Sandrine
Pôle Emploi
Ropars Cédric
Toutain Yann
Seto Lydia
Haettel Paul
Oppo Sonia
Manieri Flavy
AtmoSud