En ligne depuis le 16/10/2014
0/5 (0)

Description
Les services écosystémiques constituent aujourd'hui une approche très utilisée pour caractériser les contributions du vivant au bien-être de l'humanité. De nombreuses stratégies sont aujourd'hui déployées afin de conserver cette biodiversité, qu'elle soit menacée ou ordinaire. Mais il faut bien garder à l'esprit que, dans un contexte de changement global, c'est avant tout son potentiel évolutif qu'il convient de conserver. Afin de nourrir ces réflexions et ces programmes d'action, les chercheurs mobilisent de plus en plus des programmes de sciences participatives.
État
- Labellisé
Langues
- Français
Licence Creative Commons
- Pas d'utilisation commerciale
- Pas de modification
- Paternité
Nature pédagogique
- Cours
Niveau
- Bac+1
- Bac+2
Types
- Grain audiovisuel
Contributeurs
BOEUF Gilles
Sorbonne Université
Ce document contient la transcription textuelle d’une vidéo du MOOC UVED «Biodiversité ». Ce n’est donc pas un cours écrit au sens propre du terme ; le choix des mots, l'articulation des idées et l’absence de chapitrage sont propres aux interventions orales des auteurs.
Gestion de la biodiversité - Introduction
Gilles Boeuf
Professeur, Université Paris Sorbonne
1. Introduction
Cela fait maintenant un certain temps que l'on sait que l'on crée beaucoup de dommages à la diversité biologique. On a donc réfléchi, depuis la fin du XIXe siècle, à des méthodologies applicables pour éviter qu'elle ne disparaisse, surtout au rythme actuel qui est absolument effrayant. Cette diversité biologique part parce qu'on détruit les écosystèmes, on les pollue, on dissémine des espèces un petit peu partout, on les surexploite, et le dérèglement climatique intervient aussi.
2. Conservation
On a eu tous types d'aires marines ou d'aires continentales protégées qui ont été mises en place depuis des choses très peu contraignantes, où on laisse l'activité économique se poursuivre, jusqu'à des modèles beaucoup plus sophistiqués, où là on va vraiment mieux protéger le milieu avec très peu d'activités humaines.
La question qui se pose alors est celle de la protection in situ, là où était l’espèce auparavant : on va sauver le Virunga pour sauver les gorilles, on va sauver les forêts de bambous de Chine pour sauver les pandas... Ou bien celle de la protection ex situ, quand on n'a pas pu garder les écosystèmes en l'état et que donc on va garder des espèces au sein de jardins botaniques ou de parcs zoologiques.
3. Perspectives
Tout ce qui touche aux sciences participatives est intéressant parce que le citoyen va amener de la donnée aux scientifiques, et l’aider ensuite à synthétiser. Bien sûr, collectivement et après, on va faire une restitution. Cela va amener de nouvelles considérations et de bien meilleures méthodes de gestion que ce qu'on pouvait faire jusqu'à présent. Toutes les communautés sont concernées par ces questions. Quand on parle de conservation, on cherche à conserver une capacité à évoluer dans un monde de changement, très rapide.