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Description

Amener les apprenants à mieux comprendre les grands enjeux du 21ème siècle en matière de transition énergétique ainsi que les moyens d'exploiter les différentes sources d'énergies renouvelables (soleil, vent, eau, chaleur du sol, biomasse), tel est l'objectif du MOOC "Énergies renouvelables".

La vocation de ce cours en ligne, réalisé et coordonné par l'Université Virtuelle Environnement et Développement durable (UVED) en partenariat avec l'Université Perpignan Via Domitia (UPVD), est de renforcer les connaissances générales d'un large public sur la question des énergies renouvelables, d'accroître les capacités d'implication des personnes dans les grandes décisions relatives à la production et/ou à l'utilisation d'énergies renouvelables et de susciter l'émergence de nouveaux projets.

Xavier Py, Professeur à l'Université de Perpignan Via Domitia, en est le référent scientifique. 32 experts-scientifiques, issus de 15 établissements différents, sont impliqués dans ce projet.

 

Deux niveaux de difficulté sont proposés selon les contenus de ce parcours : le niveau "Débutant" s'adresse aux apprenants de niveau Bac à Bac+3 (Licence), tandis que le niveau "Approfondi" est plutôt destiné aux apprenants de niveau Master et +.

 

Domaines
  • Energies renouvelables
État
  • Labellisé
Langues
  • Français
Licence Creative Commons
  • Pas d'utilisation commerciale
  • Pas de modification
  • Paternité
Mentions Licence
  • Physique
  • Sciences pour l'ingénieur
Niveau
  • Bac+1
  • Bac+2
  • Bac+3
  • Bac+4
Thèmes
  • Finitude des ressources
Types
  • Parcours thématique
  • L'énergie solaire - Clip
  • La ressource solaire : importance et moyens de caractérisation
  • Conversion thermodynamique de l'énergie solaire sous concentration
  • Chauffe-eaux solaires individuels et collectifs
  • Comment traiter nos eaux par voie solaire ?

Ce document contient la transcription textuelle d’une vidéo du MOOC UVED « Énergies renouvelables ». Ce n’est donc pas un cours écrit au sens propre du terme ; le choix des mots, l'articulation des idées et l’absence de chapitrage sont propres aux interventions orales des auteurs.

Chauffe-eaux solaires individuels et collectifs

Jean-Marie MANCAUX, Ingénieur d’Etudes – Université de Perpignan Via Domitia

1. Capteurs

Le chauffe-eau solaire individuel est constitué d’un capteur solaire thermique qui se rencontre sous deux formes : 1) le capteur plan, qui peut atteindre une température de 140°C, et qui convient parfaitement au climat méditerranéen ; 2) le capteur à tube sous vide, qui atteint des températures avoisinant les 240°C, et qui est plutôt destiné aux régions les moins ensoleillées (figure ci-dessous).

Le chauffe-eau solaire est généralement mis en place en toiture, parallèle à la pente du toit. On peut le mettre aussi en place en casquette, en brise-soleil, afin de protéger les entrants solaires directs. Du fait de l'inclinaison réglable, on peut optimiser l'efficacité en hiver.

2. Le réservoir

Dans le local technique, le réservoir de production et de stockage est mis en place. Il est constitué d'un réservoir en acier émaillé afin de pouvoir l’utiliser pour de l'eau sanitaire.

Le réservoir est équipé d'un échangeur serpentin afin de permettre le transfert de chaleur entre le fluide caloporteur et l’eau sanitaire. Il est également équipé d'une anode en magnésium, afin d'éviter la corrosion du réservoir.

3. Groupe de transfert hydraulique

Le groupe de transfert hydraulique, lui, sert à faire circuler le fluide caloporteur entre l'échangeur du réservoir et le capteur solaire thermique. Il est équipé d'un circulateur qui s'occupe de faire circuler le fluide, d'un débitmètre afin de régler la masse volumique du fluide caloporteur, d’un pot de dégazage permettant de purger le système, d’une soupape de sécurité pour éviter les accidents de surpression, des clapets anti-retour afin d'éviter les phénomènes de thermosiphon et d’un manomètre de pression pour nous informer de la pression dans le circuit.

Le boîtier de régulation différentielle agit comme un chef d'orchestre qui va permettre de synchroniser le fonctionnement avec les températures exploitables (figure ci-dessous).

Le vase d'expansion a un rôle très particulier. Il doit prendre en charge la dilatation du fluide due à la montée en température dans le circuit (figure ci-dessous).

Le raccordement entre le capteur et le groupe de transfert hydraulique est effectué avec généralement des tubes en inox annelés ou, idéalement, du cuivre. Il va ensuite être raccordé à l'échangeur serpentin du réservoir. Le raccordement entre le groupe de transfert et l'échangeur serpentin du réservoir est effectué ainsi que le raccordement du vase d'expansion au groupe de transfert hydraulique (figure ci-dessous).

Le circuit primaire est donc constitué entre le capteur et l'échangeur serpentin du réservoir. Le circuit primaire ainsi constitué est rempli de glycol, le fluide caloporteur, à 30 % de concentration environ et sa pression de service est d'environ 2,5 bars.

4. Raccordement au réseau

 Le raccordement au réseau sanitaire, qui lui est en pression à 3 bars, et mise en place du groupe de sécurité vont permettre de pouvoir remplir le réservoir d'eau sanitaire afin d'être réchauffée.

À l'intérieur du réservoir, avec la chauffe due à l’apport de calories, nous allons avoir une pression qui peut atteindre les 6 bars. Le mitigeur thermostatique est obligatoirement installé en sortie d'eau chaude du réservoir de production. En effet, les températures atteintes pouvant atteindre les 90°C, il est hors de question de délivrer de l'eau au point de puisage. En l'occurrence, de l'eau froide va être rajoutée à l'eau chaude du réservoir de manière à avoir une température de 55°C  maximum au point de puisage dans l'habitat. Ce circuit sanitaire, lui, est un circuit ouvert avec une pression de 3 bars. Des sondes de température, en l'occurrence des PT1000 (ce sont des thermistances), vont être mises en place au sommet du capteur et dans le réservoir de stockage et de production juste au-dessus de l'échangeur serpentin (figure ci-dessous).

Il va maintenant falloir raccorder les centres de température au boîtier de régulation différentielle et raccorder ce même boîtier de régulation différentielle au secteur (en l'occurrence, 230 volts, 50 Hertz).

De ce boîtier va partir une alimentation pour le circulateur du groupe de transfert hydraulique afin d'être alimenté et faire circuler le fluide dans le circuit primaire. Dans le fonctionnement, si la température du capteur est supérieure ou égale à 6 °C à celle du réservoir, alors, le circulateur se met en route et fait circuler le fluide de manière à avoir un échange entre le capteur solaire thermique et l'échangeur serpentin. Le transfert de chaleur peut alors s'effectuer entre le capteur et l'échangeur serpentin afin de réchauffer l'eau sanitaire destinée au puisage.

Contributeurs

BRESSON Jacky

SCHMITTBUHL Jean

VAITILINGOM Gilles

PY Xavier

PRADILLON Jean-Yves

MAYER Didier

COLLOMBAT François

OLIVES Régis

GIBAND David

Professeur d'Urbanisme et Aménagement du Territoire , UPVD - Université de Perpignan Via Domitia

DUCLOS Didier

LEFEVRE Marie-Anne

RODE Sylvain

GRIJOL Karine

PERCEBOIS Jacques

RICCI Francesco

BLANC Philippe

MANCAUX Jean-Marie

FALCOZ Quentin

PLANTARD Gaël

LINCOT Daniel

FONKENELL Jacques

CHARPENTIER Jean-Frédéric

DE ROECK Yann-Hervé

FILIPOT Jean-François

RUER Jacques

VERON Gérard

PINCEMIN Sandrine

DELGENES Jean-Philippe

CHATELLARD Lucile

KRONENBERG Maria

STEYER Jean-Philippe

ESNOUF Antoine