Portée par ses valeurs de responsabilité et d’impact positif sur le monde économique et la société à l’échelle mondiale, HEC Paris s’est engagée dans un processus de transformation pour répondre aux défis majeurs de notre temps, du réchauffement climatique aux transformations sociétales et technologiques. L’ambition de cette transformation est de former de futurs responsables inspirés et inspirants, capables de façonner un monde qui a du sens pour eux et pour les autres.
Pour cela, les étudiants devront :

• Maîtriser les grands enjeux auxquels les sociétés et les organisations font face tels que le dépassement des limites planétaires, les transformations sociétales, les conflits géopolitiques, l’IA ; cela à partir d’une approche systémique, ouverte à tous les savoirs, et un esprit critique ;
• Acquérir une connaissance pluridisciplinaire pour comprendre en profondeur le fonctionnement des organisations, de la société et de ses acteurs à partir des sciences du management et du comportement, des sciences sociales et des sciences des données ;
• Dépasser l’approche critique et apporter des réponses aux défis de notre temps avec une approche entrepreneuriale et responsable, mettre en œuvre les solutions, et mobiliser avec authenticité les différents acteurs.  

La cohérence d’ensemble du programme Grande Ecole est la suivante :

1. La première année (dite année de L3) est placée sous le signe de l’ouverture en sciences sociales et aux différents savoirs, et d’une forte confrontation aux réalités de terrain au travers d’un parcours d’engagement.
2. Le Cycle Master (années M1 et M2) est placé sous le signe du management et d’un développement de l’esprit orienté « solutions » au travers d’un parcours entrepreneurial.     

La première année a pour objectif l’engagement et la confrontation aux réalités du climat, de la société et de l’entreprise. Au cours de cette année, tous les étudiants (environ 400) suivront le parcours « Engagement », qui vise à faire grandir les responsables du monde de demain en les incitant à réfléchir à leur engagement au service de la préservation des écosystèmes et de la cohésion de la société, au sens de leur travail et au rôle et à la responsabilité des organisations.
Le parcours “Engagement” comprend trois nouvelles expériences obligatoires, conditionnant l’obtention du diplôme : le séminaire “sens et durabilité”, l’engagement citoyen et le stage de terrain.

Le parcours commence par un séminaire de rentrée “sens et durabilité”, qui débute à Chamonix. Les étudiants y vivent une expérience collective fondatrice où ils expérimentent avec leur tête, leur corps et leur cœur les enjeux écologiques, sociaux, économiques et du sens. S’ensuivent des conférences sur trois enjeux clés des sociétés humaines aujourd’hui : l’approche systémique, les migrations internationales et l’eau, puis un grand cours sur les Enjeux Planétaires d’une durée de 30 heures, piloté par l’expert en gouvernance du climat et auteur principal du GIEC, François Gemenne. Ce cours a pour ambition de dépasser une logique d’acculturation pour proposer une vision transformatrice de l’économie et de la société. Il est donc résolument axé sur les solutions, dans leur dimension systémique (biodiversité, société, économie, droit, finance, supply chain…), de manière à aller au-delà du constat, qui est aujourd’hui largement partagé et de doter les étudiants de savoirs et d’outils qui permettront aux entreprises et aux différents acteurs de se transformer pour respecter la planète et le vivant.

L’« engagement citoyen » consiste en 30 heures minimum de bénévolat au sein d’une structure d’intérêt général. Les étudiants participent dans ce cadre à des actions de terrain au contact et au service des bénéficiaires de cette structure. La mission devra impérativement impliquer les étudiants dans des actions concrètes de terrain telles que des maraudes, des distributions alimentaires, des opérations de dépollution, ou encore de l’aide aux devoirs. Cette expérience a pour objectif de faire gagner les étudiants en maturité sur les fractures et la diversité sociales, et de leur faire découvrir différentes causes et formes d’engagement.

Le « stage de terrain » en entreprise est une mission sans responsabilité managériale et davantage tournée sur des tâches d’exécution, en immersion dans une équipe pendant 3 semaines dans une entreprise (secteurs industriel, agricole, grande consommation,…) . L’objectif de ce stage pour les étudiants est de découvrir la réalité de l’entreprise dans toutes ses dimensions, et d’expérimenter des mécaniques du travail différentes qui en questionnent le sens.

L’année de L3 se veut également beaucoup plus généraliste et pluridisciplinaire, avec des cours en droit, en économie, en comptabilité, en analyse des données et au moins un cours obligatoire au choix sur le futur des démocraties, la géopolitique, les révolutions de l’IA ou les comportements humains et la psychologie. Les étudiants sont enfin amenés à poursuivre l’ouverture de leur parcours en choisissant entre l’approfondissement dans le cadre d’une licence universitaire (philosophie, sociologie, économie, mathématiques…) ou d’un échange international d’un semestre au sein de l’une des meilleures universités au monde où ils seront libres de suivre les cours qu’ils souhaitent.   

Durant le cycle Master, le vivant est intégré au cœur de l’enseignement et de la recherche. Le cycle du Master in Management débute en 2ème année (800 étudiants) avec un cursus en sciences du management, un parcours en sciences des données, un travail de fond sur les compétences managériales (gestion d’équipes, négociation, leadership…),  un esprit entrepreneurial et, enfin, la personnalisation au travers d’un choix de cours dans un catalogue de plus d’une centaine électifs regroupés en mineures (Climat, IA et technologie, Entreprenariat, Droit Politique et Société, Culture, Data...). Ce cycle de Master a ainsi pour vocation de mettre les élèves en position d’identifier les solutions aux grands enjeux qui s’annoncent et de les mettre en œuvre. Pouvant inclure une année de césure, faite de stages ou de parcours de double diplôme avec des Ecoles d’ingénieur en France (Ecole polytechnique, Ecole des Mines, Ecole des ponts, ENSAE, Agro…), il se termine avec l’année de M2 (1200 étudiants), qui permet un fort approfondissement avec plus d’une vingtaine de majeures sur le campus d’HEC et de doubles diplômes, français ou internationaux (dont Yale, MIT, Tsinghua, National University of Singapour, ...).
Répondre à l’urgence des destructions des écosystèmes qui engendrent des tensions sociales est au centre de la transformation pédagogique d’HEC Paris, irriguée par la recherche et les expériences de terrain.

Si HEC Paris était déjà concentré sur les enjeux d’ESG depuis 15 ans avec la création de l’Institut Society & Organizations, la grande innovation est de renverser les paradigmes de la recherche et de l’enseignement pour inclure ces thématiques directement dans les cours fondamentaux de management. Le nombre d’heures entièrement dédiées aux thèmes ESG dans les cours obligatoires en première année du parcours Grande Ecole (année L3) et en première année de Master (année M1) sera doublé dès la rentrée 2023 pour représenter 20% des heures. Les cours électifs dédiés aux enjeux ESG représenteront quant à eux 35% du portefeuille total des cours électifs. A cela s’ajoutent des expériences de terrain allant d’une demi-journée à un mois (académies, challenges, bootcamps…) qui réunissent les différents acteurs de la transition tout au long de l’année.

Un parcours « Grands défis et Esprit Entrepreneurial » obligatoire sera également mis en place. Il fera travailler les étudiants sur des problèmes posés par des entreprises ou administrations avec un fort impact sociétal. L’objectif de ce parcours est de former les élèves à définir avec discernement les bons problèmes et d’y apporter des solutions concrètes en mobilisant toutes les palettes de l’entreprenariat, de l’innovation et de l’impact.
Le vivant et l’humain : De nouveaux ateliers de mise en situation de négociation, de travail en équipe et de management de crises, autour des valeurs communes (diversité, inclusion, sens et éthique, droits de l’homme et paix) complètent cette formation pour les futurs responsables en capacité de mettre en mouvement des collectifs.
 

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