En ce qui concerne la préservation de la biodiversité sur le campus, un plan de gestion durable du site du bois de Grandmont a été réalisé par l'ATU (Agence d'Urbanisme de Tours) en 2016, pour préserver cette forêt urbaine par la création notamment d’une futaie jardinée. Le parc boisé et les espaces verts de Grandmont seront classés "Refuge LPO" (Ligue de Protection des Oiseaux) en 2021. L'association accompagnera ainsi l'université afin d’aménager et accueillir la faune et la flore sauvage (création d'une mare naturelle, d'un sentier sensoriel, installation de nichoirs...) et d’animer, faire vivre le refuge (pour informer et sensibiliser le public, des animateurs de la LPO proposent des sorties et ateliers ouverts à tous sur le site). L'université s'engage de son côté à créer des conditions propices à l'installation de la faune et la flore sauvages, à réduire son impact environnemental, à renoncer aux produits chimiques (ils appliquaient déjà zéro pesticides) et à ne pas autoriser la chasse. Elle a aussi amorcé une gestion différentiée des espaces verts.

Des projets de recherche sont également menés sur le site afin de mesurer l'impact de l'urbanisation sur la biodiversité, en comparant les données issues du Bois de Grandmont (bois urbain) à celles du Bois des Hâtes, bois naturel à quelques kilomètres au sud-est de Tours.

3 jardins partagés ont également été mis en place : aux Tanneurs, à Grandmont et par le département aménagement (MSH).

Afin de réduire sa consommation d'énergie, l’Université de Tours mène 3 actions prioritaires : 
•    l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments,
•    l’optimisation des contrats d’exploitation et de fourniture d’énergie,
•    la mise en place d’un management de l’énergie.

Entre 2019 et 2020, 100% de l'électricité consommée sur les bâtiments de l'université était garantie 100% d'origine renouvelable (garantie d'origine hydraulique).

L'université a signé pour rejoindre le réseau de chaleur Tours Ouest "Tours Métropole Energie Durable". Ce réseau va permettre d'alimenter - avec au moins 74% d'énergie renouvelable - les sites des Tanneurs, Tonnellé (médecine), La Riche (médecine) et le Plat d'Etain (site administratif). Pour l'ensemble de l'université, cela représente 30 à 35% de sa consommation de chaleur produite via des sources renouvelables.

L'université a renouvelé pour la période de 2020-2028 son marché d'exploitation-maintenance des installations de chauffage, climatisation et ventilation, en incluant comme depuis 2017 une clause d'intéressement pour challenger les exploitants sur la performance énergétique. Cette clause signifie que les prestataires doivent régler au plus juste les installations techniques permettant un compromis entre confort et économie d'énergie. L'un des leviers est par exemple de diminuer le chauffage quand c'est possible, comme durant les périodes d'inoccupation des bâtiments. Ainsi, un gain de 13% de consommation de chaleur est attendu dès la première année, par rapport à la période 2016-2019.

Dans sa gestion des déchets, l'Université de Tours, accompagnée par l'association Zéro Déchet Touraine, a mis en place des composteurs partagés sur l'ensemble de ses campus. Elle réduit l’usage des objets à usage unique en incitant financièrement les gobelets réutilisables ou les mugs dans les distributeurs. L’objectif est également d’augmenter les achats durables, écologiques et locaux.

Plusieurs actions sont mises en place pour favoriser l’utilisation du vélo (une station de réparation pour vélos à la fac de médecine, informer sur les avantages du vélo…) et des transports en commun.

Des actions sont menées également pour favoriser la consommation de produits sains et écolos et sensibiliser sur l’alimentation durable.
 

• Signataires Accord de Grenoble

• Sur le campus