Depuis 2009, l’Université de Lorraine, qui compte 251 bâtiments sur 905 000 m2 , s’est engagée dans la transition énergétique en commençant une démarche pour maitriser les consommations de son patrimoine immobilier. En 2009, la consommation en chauffage par an équivalait celle de 10 000 maisons ou d’une ville de 30 000 habitants. 1/3 du patrimoine immobilier était chauffé via des réseaux urbains, utilisant la ressource biomasse. La ressource biomasse est la matière organique, utilisable comme source d’énergie, comme le bois par exemple.
En 2019, la consommation est descendue à l’équivalent de la consommation de 8 000 maisons, soit l’équivalent d’une ville de 24 000 habitants. Et l’Université de Lorraine a fait le choix de raccorder plus de campus aux réseaux de chauffage urbain. Les 42 000 m2 qui étaient chauffés au fioul ont ainsi été reportés sur des énergies mois émettrices de CO2. Et en 2019, le patrimoine immobilier est chauffé à 70% via ce réseau.

L’Université de Lorraine favorise les déplacements moins polluants et les nouveaux modes de transport : mise en place d’un garage à vélos innovant, de stations de gonflage et d’entretien et mise à disposition pour les agents des présidences de 10 vélos de service électriques et des voitures électriques.

Réduction des déchets sur les campus : achat de 1 600 ilots de tri et deux Repair cafés qui peuvent réparer les objets, permettant de lutter contre l’obsolescence. programmée.

Un nouveau modèle de gestion de ses espaces verts conciliant les impératifs écologiques, économiques et social est mis en euvre. Des espaces seront fauchés plus tardivement pour laisser à la nature plus de possibilité pour développer la biodiversité. L’utilisation d’essences locales plus résistantes aux parasites éventuels sera privilégiée…

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