L’ISAE-SUPAERO a réalisé son bilan carbone lié aux activités de 2019 afin d'analyser les activités fortement émettrices de GES et d’identifier les différents leviers pouvant les réduire. Ce bilan carbone a été effectué sur un large périmètre incluant les mobilités internationales (étudiants et personnels), les achats, la consommation d’énergie, le numérique, etc. Les six postes majoritaires identifiés sont : les achats, la mobilité, l'énergie, l'alimentation, le numérique et les immobilisations.

En 2020, un plan d’actions a été établi pour les réduire :

- Un plan de mobilité est en cours de réalisation.

- Les consommations énergétiques : une large part est attribuée à nos consommations de chauffage. Une politique de rénovation énergétique, en partie financée par le Plan de Relance, devrait voir le jour d’ici 2022. La rénovation énergétique sera également couplée à une démarche de sobriété.

- Le numérique et les achats : des plans d’action seront déployés en 2021 pour permettre de réduire significativement les émissions de GES relatives aux achats et de stabiliser celles du numérique.

- L’alimentation.

L'école encourage la mobilité douce. L’établissement bénéficie d’une population assez active à vélo qui représente environ 20% du personnel/étudiants. Un chiffre qui s’explique par l’aménagement du site avec notamment son immense parc à vélos qui profite à tous ainsi que de nombreux accès directs sur le canal du midi. L’école a également participé à l’opération « AYAV » (Allons-Y A vélo). Cette opération propose aux entreprises de se challenger durant une semaine en incitant un maximum de leurs collaborateurs à se rendre sur leur lieu de travail à vélo. L’ISAE-SUPAERO a reçu le premier prix en 2018.

Depuis quelques années, l’ISAE-SUPAERO a mis en place un marché avec un prestataire de restauration collective qui applique des mesures en faveur d'une restauration durable sur le campus : gaspillage alimentaire faible, un menu végétarien proposé tous les jours, opération Menu 2foisBON. L’opération Menu 2foisBON est un projet national pour engager toute la restauration collective à acheter plus de produits frais, de saison, locaux, écologiques, sous signe officiel de la qualité et de l’origine (BIO, LABEL ROUGE...) et faits-maison. Initiée par un collectif de cuisines depuis 2015, elle vise à accélérer la transition alimentaire dans les cantines et permettre au plus grand nombre d’en comprendre les enjeux.

Régulièrement étudiants et membres du personnel sont sensibilisés au gaspillage alimentaire au restaurant universitaire avec une pesée des déchets lors de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets (SERD).

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