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Description

À Berlin, Londres, Luxembourg et Paris, les pouvoirs publics font face à une contradiction profonde entre les objectifs actuels de développement soutenable et les dynamiques spatiales qui caractérisent ces métropoles. L'étalement urbain, l'exclusion sociale et la dépendance automobile vont en effet à l'encontre des logiques de densification, d'intégration et d'économies d'énergies que suppose une ville durable. En Île-de-France, le maintien d'une centralité parisienne très forte, le polycentrisme hérité de la création des cinq villes nouvelles et l'existence de disparités renforcées entre l'est et l'ouest de l'agglomération peuvent être vues comme des atouts, notamment pour limiter la dilatation spatiale et préserver les paysages ruraux comme composante essentielle de l'identité régionale. D'autres spécificités historiques, comme le poids de l'État dans l'aménagement du territoire francilien, renvoient aux enjeux actuels de la gouvernance. Celle-ci est liée à la capacité des élus de différents échelons à clarifier le fonctionnement politique du système territorial vis-à-vis des citoyens et des multiples acteurs désormais impliqués dans les débats sur l'avenir de la région. À ce titre, l'échange et la valorisation d'informations et de savoirs-faire s'avèrent indispensables pour renforcer la compétitivité externe et améliorer la coopération interne de la région.

 

 

 

État
  • Valorisé
Types
  • Grain numérique
Mots-clés
dynamiques spatialescapitales européennesdéveloppement durableétalementcompacitépolycentrismedéséquilibregouvernance métropolitainedéveloppement durable