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Description

Sabine Barles clarifie le lien qui existe entre l'analyse du métabolisme des territoires et l'écologie territoriale. Elle souligne l'importance de prendre en considération, à côté de cette approche "matière", une analyse des processus physiques et sociaux sous-jacents.

État
  • Labellisé
Langues
  • Français
Licence Creative Commons
  • Pas d'utilisation commerciale
  • Pas de modification
  • Paternité
Nature pédagogique
  • Cours
Niveau
  • Bac+1
  • Bac+2
Thèmes
  • Économie circulaire
Types
  • Grain audiovisuel
Contributeurs

Barles Sabine

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

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Ce document est la transcription d’une vidéo du MOOC UVED « Économie circulaire et innovation ». Ce n’est pas un cours écrit au sens propre du terme ; le choix des mots et l'articulation des idées sont propres aux interventions orales des auteurs.

Le métabolisme des territoires : quelques perspectives

Sabine BARLES, Professeure d’urbanisme-aménagement, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

L’analyse du métabolisme territorial se fonde sur la comptabilité matérielle pour déterminer les principaux flux mis en jeu par le fonctionnement des sociétés ainsi que pour analyser les substances critiques porteuses d'enjeu. 

Cependant, il serait vain de s'en tenir à cette comptabilité matérielle, il est extrêmement important de prendre en compte les processus sous-jacents. Des processus qui déterminent, qui expliquent le métabolisme territorial. Ces processus sont d'origine naturelle, ce sont des processus physiques au sens large mais ils sont aussi d'origine sociale au sens large aussi, des processus d'origine technique, sociale, économique, culturelle. 

L'ensemble va finalement former, initier un métabolisme spécifique. L'analyse du métabolisme sous forme quantitative associée à l'analyse de ces déterminants est l'objet de l'écologie territoriale. Analyser et prendre en compte les déterminants du métabolisme territorial permet d'identifier un très grand nombre de leviers pour la dématérialisation et montre que on peut rêver la dématérialisation dès lors que les territoires sont considérés non plus comme des lieux de gaspillage mais comme des gisements au sens large du terme.