La pollution atmosphérique reste l'une des préoccupations environnementales les plus importantes pour les français. De plus, selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) la pollution de l'air est désormais le principal risque environnemental pour la santé dans le monde, ayant provoqué près de 3,7 millions de décès prématurés liés (sources urbaines et rurales dans le monde). De même, selon Dab (2012) "les infections respiratoires aiguës sont les maladies infectieuses les plus meurtrières du monde.

Environ 45 % des cas d’infections pulmonaires dans les pays en développement ont une composante environnementale, notamment par la pollution de l’air incluant l’air intérieur (utilisation du bois ou du charbon pour la cuisson). Cette proportion est deux fois moindre dans les pays développés". Les études toxicologiques et épidémiologiques ont effectivement prouvé le lien direct entre l’exposition aux polluants atmosphériques et la santé, tant en termes de mortalité (décès prématurés) qu’en terme de morbidité (pathologies respiratoires, cardio-vasculaires, cancers…).

De ce fait, en octobre 2013, la pollution de l'air extérieur et la pollution particulaire ont été classées comme "cancérogènes pour l'homme" par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC). De plus, parallèlement à la pollution de l'air extérieur, la qualité de l'air à l'intérieur des locaux en général et celle des logements en particulier, suscite également un intérêt croissant.

Là encore, le grand public est destinataire de nombreux messages médiatisés mais ceux-ci ne trouvent pas nécessairement de relais, d'écho auprès des professionnels de santé peu formés à ces préoccupations récentes. Or, dans ce domaine également il est maintenant bien renseigné que les enjeux sanitaires peuvent être très importants (allergies, pathologies respiratoires, intoxications aiguës...).

Le projet vise à présenter les effets des polluants atmosphériques sur la santé. Il présentera les principaux aspects méthodologiques de ce domaine, une synthèse des données toxicologiques et épidémiologiques. La dernière partie comportera des conseils afin de réduire les effets. L'ensemble des modules sera accompagné de quiz et d'études de cas.