Mines Nancy souhaite ainsi largement développer les apprentissages en matière de géopolitique, de sociologie ou encore d’écologie et d’éthique pour rendre l’ingénieur de demain « généraliste et humaniste ».

Alors que les activités industrielles ont longtemps été délocalisées en Chine, et plus généralement en Asie, au profit de la mondialisation, nous réalisons aujourd’hui l’importance d’une industrie européenne et française plus forte. Pour Mines Nancy la poursuite des activités minières dans le respect de l’environnement est une priorité. Ainsi, la chaire « Industrie Minérale et Territoires » (Mines Nancy, Mines ParisTech, Géologie Nancy, IMT Mines Alès) travaille justement sur des techniques liant souveraineté industrielle et transition écologique pour faire de ce compromis industrie/environnement la nouvelle norme scientifique.

Parmi ces 800 heures de cours, les thématiques traitées sont l'analyse du cycle de vie des déchets, les ressources énergétiques et les sociétés, le traitement des déchets nucléaires, l'atelier ARTEM…

En complément, dès septembre 2020, l’école va introduire un tronc commun « transition écologique » afin de s’assurer que chaque élève diplômé sorte avec un bagage fondamental minimal relatif aux problématiques de la transition énergétique et aux sujets connexes. Ce nouveau tronc commun qui totalise un minimum de 50h intègrera plusieurs nouveautés et innovations pédagogiques parmi lesquelles :

• mise en place de travaux dirigés (TD) dans les cours scientifiques de tronc commun (mathématiques, physique, informatique) orientés développement durable
• mise en place de 5 conférences co-construite avec les étudiants en lien avec la thématique de leurs 5 départements scientifiques et le développement durable
• mise en place de Masterclass : cours scientifiques poussés ayant pour objectif d’apporter une connaissance scientifique solide sur les mécanismes physiques du dérèglement climatique, les notions de biodiversité pour l’ingénieur, les substances ou encore l’acceptabilité…

Mines Nancy veut donc repenser l’enseignement supérieur pour répondre au mieux aux problématiques actuelles en matière d’industrie durable.

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